SENSITIVE TOOLS_2021
installation, Bourses de la Ville de Genève - Berthoud, Lissignol-Chevalier and Galland (CH)



L’installation est faite d’une séries d’objets posés sur des socles ou fixés au mur, d’un sol de liège, d’un éclairage aux spots et d’une paroi murale avec un texte d’introduction. Une carte de visite sur laquelle figure un poème est à disposition des visiteur·se·s.
Alors que dans nos espaces clos sur eux-mêmes, le contact humain se fait virtuel, la proposition questionne les rencontres de notre corps avec les objets tangibles et l’environnant. Dans le confort d’un « presque-chez soi », se glisse une forme d’étrangeté dans nos postures : les jaillissements discrets et multiples d’un dissimulé qui reprend ses droits. Par couches successives, l’approche suggère le sens tactile, l’irruption de l’organique et la sensualité inhérente à tout souvenir. À trop l’oublier, elle nous rappelle que le vécu est avant tout viscéral – intime – et que la pensée ne prend forme que dans l’expérience physique qu’on en fait. Loin d’un art qui se voudrait monumental, la démarche aboutit à une série d’objets dont l’interaction avec le corps est suggérée par simple évocation visuelle – photographique ou filmique. L’ensemble prend forme au sein d’installations, comme de petites formes d’art fragiles et dérangeantes.
crédits photos : Rudy Decelière
Alors que dans nos espaces clos sur eux-mêmes, le contact humain se fait virtuel, la proposition questionne les rencontres de notre corps avec les objets tangibles et l’environnant. Dans le confort d’un « presque-chez soi », se glisse une forme d’étrangeté dans nos postures : les jaillissements discrets et multiples d’un dissimulé qui reprend ses droits. Par couches successives, l’approche suggère le sens tactile, l’irruption de l’organique et la sensualité inhérente à tout souvenir. À trop l’oublier, elle nous rappelle que le vécu est avant tout viscéral – intime – et que la pensée ne prend forme que dans l’expérience physique qu’on en fait. Loin d’un art qui se voudrait monumental, la démarche aboutit à une série d’objets dont l’interaction avec le corps est suggérée par simple évocation visuelle – photographique ou filmique. L’ensemble prend forme au sein d’installations, comme de petites formes d’art fragiles et dérangeantes.
crédits photos : Rudy Decelière
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The installation is made up of a series of objects placed on bases or shelves. Each of them has its own spotlight. A wall is installed on the left to create an intimate space. The floor is covered with cork that creates a fleece impression by walking. The goal is to recreate an interior room in a public exhibition space. An introductory text can be read at the entrance. Additionally, a poem written on a card is available to visitors.
As human contact becomes virtual and our living spaces close in upon themselves, the proposal questions our bodily encounters with tangible objects. In the cosiness of an ‘almost-home’, strangeness interferes in our gestures: delicate eruptions of something concealed that seems to regain its rights. Where we tend to forget it, it reminds us the living is a visceral and intimate experience, and the thought is built on a physical experiment. The result takes the shape of a series of small objects such as fragile and disturbing art forms. They are featured in installations where the bodily interaction is suggested by simple visual evocation—in photographs or films.





















Untitled_2019-2021
Hand making_2021 (video : 15h 46min)




Untitled_2020



Untitled_2021

Nombril III_2020